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Aujourd'hui, la mise en lumière de l’inceste par le social n’en fait plus un sujet tabou, explique Françoise Hoornaert (02:52), psychologue clinicienne. Mais dans la singularité des situations, le silence se situe entre l'enfant et l'abuseur et se propage dans la sphère familiale (où certains sont au courant mais n'agissent pas). Le silence de l'enfant peut exister pour différentes raisons. Dans certaines familles, [Lire la suite]

Un entretien avec Françoise Hoornaert (03:10), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Parents-Enfants de Tournai.

Dans l'inceste, il existe un lien d'attachement avec l'adulte (ou un plus grand) maltraitant, et l'enfant ne remet pas en question ce lien, il est loyal à ce parent et ce peu importe ce qu'il se passe rappelle Françoise Hoornaert (03:09), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Parents-Enfants de Tournai 
Avant 5 ans, l'enfant ne perçoit pas que son modèle familial est "unique" que ca ne se passe pas de la même dans toutes les familles, il identifie [Lire la suite]

Un entretien avec Pascale Gustin (03:56), psychologue clinicienne.

​Vanessa Greindl (05:52), psychologue clinicienne, aborde la nécessité de parler avec les enfants des questions difficiles de la vie. Parler de la mort, de la maladie, d'une séparation... aux enfants est un indispensable car les mots sont comme des ponts : ils permettent à la fois de mettre de la distance avec l'événement difficile et paradoxalement de mieux l'appréhender. Quand on parle, qu'on exprime, qu'on échange [Lire la suite]

Un entretien avec Ayala Borghini (04:02), docteur en psychologie.

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Un entretien avec Ayala Borghini (06:33), docteur en psychologie.

Un entretien avec Ayala Borghini (03:15), docteur en psychologie.

Un entretien avec Virginie Plennevaux (02:35), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi.

Virginie Plennevaux (03:12), psychologue clinicienne, décrit la position inconfortable du professionnel aux prises avec un climat incestuel dans une famille : impression de quelque chose qui gène, qui met mal à l'aise...  Il est donc essentiel de ne pas rester seul avec ses ressentis. En parler avec ses collègues permet de voir si d'autres ressentent la même chose, d'analyser, prendre du recul, étayer le vécu. Si la situation semble difficile, faire appel à une équipe SOS Enfants est une autre piste. En effet, les professionnels de ces équipes peuvent aider [Lire la suite] 

Un entretien avec Virginie Plennevaux (04:28), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi.

Virginie Plennevaux (02:12), psychologue clinicienne dans une équipe SOS Enfants, distingue l’inceste, qui concerne un abus avec un passage à l’acte d’ordre sexuel, de l’incestuel qui serait plutôt d’ordre moral. On parle d’ambiance, de climat incestuel qui désigne différents niveaux de confusion au sein d’une famille, une indifférenciation des places, des générations, des registres émotionnels [Lire la suite]

Tout professionnel ou toute personne qui a une inquiétude, déplie  Virginie Plennevaux (02:56), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi, peut appeler une équipe SOS enfants afin de pouvoir réfléchir à la situation. L'idée est de prendre le temps de comprendre ce qui se passe et de donner des pistes à l'appelant pour qu'il puisse savoir quoi faire.

Si l'équipe SOS enfant pense qu'effectivement il y a une maltraitance, elle proposera à l'appelant [Lire la suite] 

Une école et une équipe SOS enfants peuvent être amenées à collaborer selon différents cas de figure et différentes modalités déplie Virginie Plennevaux (03:31), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi.
L'école a une inquiétude, des question par rapport à la situation d'un enfant et souhaite juste l'avis de l'équipe SOS enfants (dont une des missions est de venir en aide aux travailleurs de première ligne). 
L'école souhaite l'intervention de l'équipe SOS enfants pour une famille. Dans ce cas, c'est souvent le PMS [Lire la suite] 

Un entretien avec Virginie Plennevaux (03:04), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi.

Laurent Denizeau (05:37), anthropologue invite à penser la fragilité qui est inhérente au fait d'être en vie et d'avoir conscience de notre finitude en tant qu'être humain. Mais malgré cette violence, c'est aussi cette fragilité qui permet de donner le rythme de la vie, qui lui donne toute sa valeur. Elle n'est pas l'opposé de la faiblesse [Lire la suite] 

Un entretien avec Laurent Denizeau (04:49), anthropologue.

Laurent Denizeau (05:26), anthropologue évoque les pistes pour penser notre attention à la vulnérabilité de l'enfant, de l'adolescent ou du parent. Accueillir l’épreuve de l’autre consiste à être présent à l’autre, lui permettre de faire exister ses questions sans se sentir tenu d’y répondre. Accompagner le cheminement de l’autre suppose d’accepter la surprise de ce qui survient, les malentendus, les pas de côté…qui participent à remettre de la vie [Lire la suite]

Un entretien avec Laurent Denizeau (04:43), anthropologue.

Laurent Denizeau (02:02), anthropologue, invite à penser l'incertitude comme étant liée au fait que quelque chose nous échappe. La crise sanitaire nous a fait prendre conscience que notre avenir, individuel et collectif, nous échappait en partie, était empreint d'imprévisibilité. Cela nous rappelle que [Lire la suite] 

Laurent Denizeau (03:15), anthropologue, évoque la vulnérabilité comme une composante inhérente à notre condition de vivant. La spécificité humaine repose sur la conscience de notre mort et dès lors de notre fragilité. La vulnérabilité consiste en l’exposition de cette fragilité aux menaces de l’existence et du monde. A ce titre, on parle aujourd’hui plutôt des vulnérabilités non plus uniquement du côté de la personne mais du contexte général écologique, sanitaire, institutionnel… [Lire la suite]