Aujourd'hui, la mise en lumière de l’inceste par le social n’en fait plus un sujet tabou, explique Françoise Hoornaert (02:52), psychologue clinicienne. Mais dans la singularité des situations, le silence se situe entre l'enfant et l'abuseur et se propage dans la sphère familiale (où certains sont au courant mais n'agissent pas). Le silence de l'enfant peut exister pour différentes raisons. Dans certaines familles, [Lire la suite]
Yves-Hiram Haesevoets (04:30), psychologue clinicien, explique que le dévoilement peut surgir d'une parole, d'une phrase, d'un mot qui échappe à l'enfant et bouleverse le professionnel (enseignant, animateur...). Celui-ci ressent généralement une grande ambivalence entre colère, déni "ce n'est pas possible", "je connais le parent", stupéfaction... Il ne faut pas rester seul face à une telle révélation, la charge émotionnelle est trop forte et renvoie chacun à sa propre histoire, ses propres failles. Il est donc impératif [Lire la suite]
Pour Françoise Hoornaert (04:07), psychologue clinicienne, comprendre qu’un parent puisse abuser de son enfant questionne de manière universelle tout en mettant cette interrogation à distance, tant elle est effractante pour chacun d’entre nous. La penser nous oblige à ce détour par la compréhension des mécanismes [Lire la suite]
Tous les professionnels de l'enfance peuvent un jour se trouver en proie à des inquiétudes par rapport à un enfant. En cas de doute d'une situation de maltraitance, il est important de ne pas rester seul, d'en parler. Cette affiche rappelle les éléments auxquels porter attention et le réseau à qui s'adresser.
Consultez et imprimez l'affiche "Que faire en cas d'inquiétude d'une situation de maltraitance infantile ?" ou le document en format carte postale.
Au moment où un cas de maltraitance est avéré pour un enfant en âge de parler, la question se pose souvent de savoir pour quelles raisons celui-ci a gardé le silence et ne s’est pas confié, par exemple, à un professionnel qui l’entoure. La question que nous allons nous poser ici est « pourquoi cet enfant n’a-t-il pas parlé ?» plutôt que « qu’aurais-je dû faire pour qu’il parle ? ».