1er octobre
L’incestuel n’est pas l’inceste, mais en fait le terreau. Dans ce nouveau Temps d'arrêt, Dominique Klopfert, psychanalyste, dépeint les contours de l'incestuel, invisible au sein des familles et dans le social. L’incestuel diffuse un climat banal d’indifférenciation des places et des générations, de confusion des espaces physiques et psychiques qui empêche l'enfant ou l’adolescent de se construire, avec des dommages psychiques et relationnels considérables. Ce livre outille le professionnel pour repérer ce climat relationnel, ne se laissant ni aveugler par sa banalité, ni enliser par sa confusion, ni séduire par ses leurres.
Virginie Plennevaux (02:12), psychologue clinicienne dans une équipe SOS Enfants, distingue l’inceste, qui concerne un abus avec un passage à l’acte d’ordre sexuel, de l’incestuel qui serait plutôt d’ordre moral. On parle d’ambiance, de climat incestuel qui désigne différents niveaux de confusion au sein d’une famille, une indifférenciation des places, des générations, des registres émotionnels [Lire la suite]
Virginie Plennevaux (03:12), psychologue clinicienne, décrit la position inconfortable du professionnel aux prises avec un climat incestuel dans une famille : impression de quelque chose qui gène, qui met mal à l'aise... Il est donc essentiel de ne pas rester seul avec ses ressentis. En parler avec ses collègues permet de voir si d'autres ressentent la même chose, d'analyser, prendre du recul, étayer le vécu. Si la situation semble difficile, faire appel à une équipe SOS Enfants est une autre piste. En effet, les professionnels de ces équipes peuvent aider [Lire la suite]
Véronique Le Goaziou (03:41), sociologue, porte un regard historique sur notre époque qui s’est affranchie d’une confusion généralisée des places (générations, sexes, genres…) en faveur d’une vision différente de l’enfance. Notre époque pose une frontière entre l’adulte et l’enfant, une position non équivalente qui garantit à l’enfant de grandir au rythme de son développement [Lire la suite]
Parmi toutes nos thématiques, nous vous proposons aujourd'hui de découvrir cette thématique en lien avec le nouveau Temps d'arrêt "Penser l’incestuel, la confusion des places" de Dominique Klopfert.
L’enfant engrange, dans son environnement quotidien, informations et expériences qui alimentent ses représentations de la sexualité : auprès de ses parents et de la manière par exemple dont ils préservent son intimité, auprès de ses pairs dans la découverte de la différence des sexes, dans les médias, la publicité… [Lire la suite]
Les concours de mini-miss posent un contexte que l'on peut qualifier d'incestuel au sens où ils organisent des conditions préjudiciables à l'enfant et au développement de son intimité, de sa sexualité. Quand l'adulte se saisit de la sexualité enfantine pour l'emmener sur son terrain, il abuse de l'enfant. Le monde de l'enfance est profondément différent de celui de l'adulte. C'est la raison pour laquelle la mise en avant des enfants comme des petits adultes que ce soit dans la publicité, dans les émissions de télévision ou dans les concours de mini-miss les arrache à l'enfance pour les projeter [Lire la suite]
Une conférence avec Marie Masson, licenciée en psychologie clinique et formatrice au FRAJE, le jeudi 10 novembre de 13:00 à 14:00
Comment réagir en tant que professionnel face à un parent qui embrasse un de ses enfants sur la bouche chaque matin en le déposant à l’école ?
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Les enfants de Hennuyères parlent de leur petit coin secret : "Mes parents m'ont apporté une pancarte qu'on peut accrocher à sa porte et qui dit 'Ne pas déranger'." "C'est comme si c'était ma petite cabane secrète." "L'intimité, c'est avoir sa vie privée, à soi." "Je veux bien partager ma salle de bains, ça ne m'ennuie pas, puisqu'on se connaît." "Elle vient dans la salle de bains, et c'est gênant."
Chaque jour, sur Club RTL, les enfants s'expriment dans les vidéos "Une vie de chien ?"
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