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Parents pas toujours dispos

Les enfants de l'école Notre-Dame de Wolvenberg se sentent désemparés face à l'indisponibilité des parents : "Je voulais jouer à un jeu, mais mes parents ne m'ont pas écoutée, ils n'ont pas répondu. Je me sentais seule." "Quand il est devant les écrans, généralement, il ne m'écoute pas." "Je dois crier plusieurs fois." "'Maman !' Et elle me répond pas. Moi je me dis qu'elle s'en fout !" "J'étais un peu triste, et un peu en colère aussi."

Chaque jour sur RTL Club, les enfants s'expriment dans les vidéos Une vie de chien ?

Intimité

Les enfants de l'école Notre-Dame de Wolvenberg à Uccle entendent préserver leur intimité : "Elle voulait venir dans ma chambre, elle toquait pas." "En Ukraine, je dormais seule. Mais ici, je dors avec ma mère et ma grand-mère." "J'ai envie d'être seul dans la salle de bains." "Peut-être je suis en train de changer de vêtements, ou d'écrire dans mon journal." "C'est un peu secret pour nous, on garde pour nous."

Chaque jour, sur RTL Club , les enfants s'expriment dans les vidéos "Une vie de chien ?"

[Extrait de livre] Jouer, c’est sérieux

Jouer est essentiel, incontournable, et pour l’enfant c’est aussi important de jouer que de manger et dormir. L’enfant qui ne reçoit pas les besoins vitaux dont il a besoin meurt. On peut mourir physiquement et psychiquement. C’est tellement vrai et reconnu par les spécialistes de l’enfance, que les Droits de l’enfant ont inscrit comme nécessité absolue dans les articles de sa convention, les besoins physiologiques et les besoins psychiques, parmi lesquels le jeu occupe une place majeure. In Sophie Marinopoulos, Jouer pour grandir, Temps d’arrêt, PP 8, 2017.

[Livre] Etre parent, c'est ... Etre traversé par tant de sentiments

Voilà un sujet qui fâche : que quelqu’un ose dire qu’il n’aime pas être parent. Qu’il pense s’être trompé de parcours. Qu’il n’avait pas imaginé ce que cela lui demanderait de résistance à la fatigue, de patience, de renoncements, de questionnements, de disponibilité physique et psychique… [Lire la suite] Découvrez la campagne "Être parents, c'est..." 

[Extrait de livre] Adolescence et ennui

..."Nos adolescents sont de vieux bébés nés au XXIe siècle. Des bébés de la consommation, et même de la saturation. Ils veulent s’affranchir de ces liens qui, loin de les libérer, les enferment. Ce sont des bébés qui ont vécu dans une société infantilisée, refusant la frustration et le manque, se livrant de plus en plus à sa pulsionnalité. Ce sont des bébés qui, durant leur enfance, ont vécu des collages précoces et durables. Il me paraît très important d’insister sur ce point pour redonner aux adolescents leur dignité. Pour en finir avec ces attaques permanentes contre leurs excès et leur...

[Livre Naître parent] Retrouver sa propre enfance

La présence d’un bébé réveille les souvenirs enfouis de notre petite enfance. Comment avons-nous été porté, aimé, respecté, soigné ? De quelle manière avons-nous été écouté, regardé, parlé ? Quelle surprise de s’entendre avec la même intonation que son parent. Sans en être conscients, nous puisons dans un répertoire oublié : une façon de parler en l’aidant à monter les escaliers, une chansonnette en le sortant du bain, un geste en pliant ses habits. La présence du bébé ravive ainsi notre petite enfance. Et nous fait raffoler de ce qui nous berçait alors : une vieille couverture, [Lire la...

Extrait du livre "Une histoire comme plein d'autres... sauf que c'est la mienne"

"Parfois, quand je me sens seul, je vais voir des sites porno en cachette. C’est bizarre : je trouve que la plupart des choses que j’y vois me dégoûtent, et pourtant j’ai envie d’y retourner.  Je ne comprends rien aux adultes. Mon père a déjà dit à table (forcément, ailleurs on ne se parle pas...) que s’il nous attrapait à aller voir des trucs comme ça, qu’on verrait ce qu’on verrait. Qu’il trouvait ça dégueulasse [... ] Découvrez les tribulations adolescentaires d’Hubert dans « Une histoire comme plein d’autres …sauf que c’est la mienne » , livre disponible sur simple demande.

[Extrait de livre] Des jeunes sans bouée et sans ancrage

Évoquer le mal-être de ces jeunes, c’est témoigner de l’état de notre société. Ceux d’entre eux qui ont grandi sans point d’appui, sans étayage affectif, culturel, ont reçu de plein fouet les violences de notre temps. Leur dérive vient dire ce que nous n’avons su leur transmettre du passé et ce que nous avons échoué à leur faire espérer de l’avenir, dans un contexte où le politique se fait aveugle et sourd aux impasses de la vie. Ils sont le symptôme d’un ratage collectif, le symptôme d’une société prise au piège des illusions du néolibéralisme et de l’hypermodernité. Au-delà des...

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