[Vidéo] Faire la dictée aux élèves : en quoi le numérique ne remplacera jamais l’enseignant ?
Un entretien avec Olivier Duris (03:03), psychologue clinicien.
Billet invité - Publication originale de Yann Leroux sur Psy & Geek ;-)
L’académie de médecine a publié le 1er mars 2012 des recommandations sur les jeux vidéo.
Elle rappelle qu’il faut traiter différemment les cas des adultes et des enfants. S’agissant des plus jeunes elle recommande l’utilisation du terme “jeu excessif” plutôt que celui d’addiction au jeu vidéo
Parmi plusieurs études qu'il a réalisées, le chercheur montre le lien entre télévision et obésité, de même il montre "que les enfants qui regardent la télévision plus que la moyenne avant l'âge de 3 ans auront des capacités nettement inférieures en lecture et en mathématiques lors de leur entrée à l'école primaire. Cette association négative n'est pas énorme, mais elle persiste quand on contrôle statistiquement [c'est-à-dire quand on corrige les résultats en fonction de] l'intelligence et l'éducation de la mère. (...) Une autre étude indique que la télévision avant l'âge de 2 ans entrave sérieusement le développement du langage, même si la télévision en question est faite de vidéos "éducatives" spécifiquement destinées aux bébés."
Billet invité
Je lisais tout récemment le relais fait par un blogger d’une recherche réalisée aux USA concernant le « cyberharcèlement » chez les jeunes. « 56% des 14-24 ans auraient été victimes de harcèlement digital aux US », titre celui-ci… Des chiffres effectivement alarmants qui m’ont poussé à approfondir la question. J’ai donc été consulter l’étude en question et j’y ai vu un bel exemple des mécanismes qui contribuent à construire une représentation anxiogène du cyberespace.
Yann Leroux présentait aux 81ièmes Rencontres du CRIPS Ile-de-France un exposé intitulé Amour et sexualités sur Internet. On y apprend entre autre " qu’en ligne le danger ne vient pas d’un homme mûr se faisant passer pour un adolescent afin de séduire des fillettes innocentes. Le portrait robot de l’agresseur type est plutôt est celui d’un adolescent, bon élève, à l’aise dans le langage, et capable d’orchestrer des campagnes de diffamation. (...) Les sollicitations sexuelles sont la plupart du temps le fait d’autres adolescents, et la majorité d’entre eux savent les gérer.