Virginie Plennevaux (02:12), psychologue clinicienne dans une équipe SOS Enfants, distingue l’inceste, qui concerne un abus avec un passage à l’acte d’ordre sexuel, de l’incestuel qui serait plutôt d’ordre moral. On parle d’ambiance, de climat incestuel qui désigne différents niveaux de confusion au sein d’une famille, une indifférenciation des places, des générations, des registres émotionnels [Lire la suite]
Parfois, des accusations sont lancées facilement, sur des bases très fragiles. Certaines allégations, manifestement fausses, visent à porter atteinte à une personne. D'autres émanent de parents inquiets d'une éventuelle maltraitance. Il faut parfois "fermer les portes" pour que cela ne circule pas trop vite, ni trop fort, les investigations répétées n'étant pas la meilleure des choses pour l'enfant.
La parole de l’enfant traduit toujours sa subjectivité, rappelle Marc Gérard (04:28), pédopsychiatre. Recueillir sa parole en cas d’abus sexuel nécessite d'être à son écoute afin de lui témoigner de l’empathie, de considérer son courage à parler, d’assurer le suivi de cette écoute. Enoncer un abus sexuel ouvre toujours [Lire la suite]
Pour Marc Gérard (02:36), pédopsychiatre, lorsqu'un enfant fait une confidence à propos d'un abus sexuel à son enseignant, la réaction de ce dernier est très importante. Dans cette situation très délicate, son attitude ne doit être ni choquée, ni devenir un interrogatoire [Lire la suite]
Marc Gérard, pédopsychiatre (02:24) explique qu'en tant qu'animateur, éducateur travaillant auprès d'enfants et d'adolescents, des signes peuvent inquiéter à propos de la situation de l'un d'eux : bleus, lésions cutanés, propos entendus entre des enfants, changements de comportements... Que faire avec ses inquiétudes concernant [Lire la suite]
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (02:01)
Un entretien avec Christian Flavigny, psychanalyste et pédopsychiatre. (03:02)
Anne-Françoise Dahin (03:03), psychologue, rappelle combien l’acte d’abus s’installe souvent sous le sceau du secret : le parent abuseur impose le silence avec menace éventuelle de danger pour l’enfant et pour la famille. Parler relève donc pour l’enfant [Lire la suite]
Françoise Hoornaert (02:29), psychologue, explique que le silence d'un parent à l'égard de maltraitances perpétrées par son conjoint sur l'enfant est complexe à comprendre et peut s'expliquer par de multiples facteurs. La mère peut elle même avoir été victime et donc être dans l'impossibilité de réagir, prisonnière de sa propre histoire, elle peut avoir peur des conséquences [Lire la suite]
Un entretien avec Françoise Hoornaert, psychologue et coordinatrice de l'équipe pluridisciplinaire de SOS Parents-Enfants. (01:47)