Un entretien avec Anne-Françoise Dahin (03:03), psychologue.
L’acte d’abus s’installe souvent sous le sceau du secret : le parent abuseur impose le silence avec menace éventuelle de danger pour l’enfant et pour la famille. Parler relève donc pour l’enfant d’un risque non mesuré dont les conséquences lui échappent : peur de bouleverser toute la famille, de ne pas être entendu, d’être banni… Mais le silence gagne aussi l’autre parent et la famille, et repose parfois sur des secrets (éventuellement d’abus) même inconscients.