[Vidéo] Pourquoi l’adolescent joue avec le risque ?
Un entretien avec David Le Breton, anthropologue et sociologue, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg. (02:07)
Un entretien avec David Le Breton, anthropologue et sociologue, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg. (02:07)
Un entretien avec David Le Breton, anthropologue et sociologue, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg. (01:47)
Pour David Le Breton (03:02) , les conduites à risque relèvent moins du pathologique que d’une logique inhérente à la condition humaine, conduites qui peuvent prendre des figures anthropologiques diverses. En dépit des souffrances dont elles témoignent, elles traduisent un acte de passage pour renaître au monde. Pour le jeune « Il s’agit d’accoucher de soi dans un corps à corps avec le monde. ».
De quoi les difficultés de l’enfant difficile sont-elles le signe ? Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste évoque les réalités très différentes allant des difficultés développementales d’ordre éducatif aux pathologies pédopsychiatriques. Par ailleurs, un enfant qui se développe ne se conforme pas toujours à l’idée que l’adulte, parent ou éducateur, s’en fait et ne répond pas toujours aux consignes éducatives.
Un entretien (06:44) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien (05:46) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien (04:31) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien (04:51) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien (02:17) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisé lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien (02:11) avec François Ansermet psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
En admettant que l'enfant difficile est surtout un enfant en souffrance, on sort de la stigmatisation. On est prêt à accueillir cette souffrance et à entrer en relation de façon plus détendue, à être plus indulgent. Cela constitue bien souvent un premier pas vers la guérison.
Un entretien (04:50) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Quand les comportements de l'enfant nous mettent en difficultés, qu'on se retrouve dans une impasse relationnelle, il est important de faire appel au groupe (collègues, professionnels,..).. Analyser en groupe ce qui se passe et ce que l'enfant essaye de dire permet de décaler la situation, de faire un pas hors du tourbillon dans lequel on est emporté.
Un entretien (02:11) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants"...
Pierre Delion invite les professionnels de l'aide à faire un cercle, avec les parents, autour de l'enfant. Analyser ensemble ses comportements : quels sont les moments les plus critiques? quels sont ceux qui à l'inverse se passent bien? qu'est ce qui apaise l'enfant?... Cela permettra de mettre la souffrance de l'enfant, sous-jacente à ses difficultés, en lumière. C'est à travers ce nouvel éclairage, cette nouvelle grille de lecture, que les parents vont pouvoir renouer le contact avec leur enfant et penser à ce qui lui fait difficulté, en ce compris dans leur relation.
Face à un enfant difficile, la première tendance est de vouloir l'exclure, l'éloigner de soi. Pour remédier à ce premier élan, on peut échanger. En entendant le point de vue différent de collègues, de proches,...sur cet enfant, on perçoit qu'une autre relation est possible avec lui, ce qui redonne un peu d'élan et de courage.
Un entretien (02:53) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en...
Un entretien (04:14) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Si un enfant s'oppose à tout, c'est peut être parce qu'il ne sait plus ce dont il a besoin, envie. En adoptant une position d'attente bienveillante : "puisque tu refuses tout ce que je te propose, on en reste là pour le moment et quand tu auras à nouveau besoin de moi je serai là", on permet à l'enfant de se remettre au contact de ses besoins. A partir de là, des demandes peuvent lui être reformulées.
Un entretien (02:57) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé...
Un entretien (01:15) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste réalisée lors du 7e congrès européen de l’AEPEA "Corps à corps. Souffrances du corps et travail psychique chez le bébé, l’enfant, l’adolescent, la famille et les soignants" tenu à Bruxelles en mai 2014.
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:41)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (02:36)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (05:28)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:43)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:41)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:29)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (02:32)
Les besoins de continuité et de permanence du nourrisson excluent la garde alternée, de même que les nuits à l’extérieur. En effet, particulièrement durant les périodes d’endormissement, le bébé a besoin de sa mère à titre de figure d’attachement première, rassurante, sécurisante.
Même si l'enfant est capable de comprendre et de s'exprimer avec des mots, il est toujours nécessaire d'assurer une continuité chez lui. Des contacts fréquents avec le parent absent, des temps de vacances un peu plus longs permettront à l'enfant d'investir différemment chaque parent.
Entre 6 et 12 ans, l’enfant est sans doute le plus apte à supporter un hébergement alterné. Cependant, des conditions restent nécessaires : proximité géographique, proximité de l'école, absence de conflictualité entre les deux parents... Le sentiment de loyauté présent dans l'esprit de l'enfant donne également une teinte particulière à cette période.
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:03)
Christine Frisch-Desmarez (02:32), pédopsychiatre, déplie les particularités du calendrier de Brazelton qui offre un point d'appui pour penser les modes de garde, en fonction de l'âge de l'enfant. Pour les tout-petits, le besoin de stabilité, de sécurité étant primordial, il suggère un lieu d'hébergement principal et des temps avec l'autre parent les plus fréquents possibles.
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:17)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:53)
Un entretien avec Christine Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:32)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (02:55)
Brezelton est un psychiatre américain qui a proposé un système de garde, lors de séparation parentale, qui évolue en fonction de l'âge de l'enfant. Ces recommandations ont fait l'objet de remaniements mais permettent de penser un fonctionnement de garde alternée progressif qui tient compte des besoins du jeune enfant.
Entre 0 et 2 ans : Privilégier un lieu unique d'hébèrgement, en maintenant les liens avec l'autre parent au travers de visites régulières en journée.
Entre 2 et 3 ans : Maintien du lieu...
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (06:25)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez (04:34), pédopsychiatre et psychanalyste.
Parfois, des accusations sont lancées facilement, sur des bases très fragiles. Certaines allégations, manifestement fausses, visent à porter atteinte à une personne. D'autres émanent de parents inquiets d'une éventuelle maltraitance. Il faut parfois "fermer les portes" pour que cela ne circule pas trop vite, ni trop fort, les investigations répétées n'étant pas la meilleure des choses pour l'enfant.
Comment expliquer qu'une maman puisse ne pas protéger ses enfants ? Certaines mères se trouvent dans une situation de dépendance affective et/ou matérielle à l'égard du conjoint ou du compagnon maltraitant. Souvent aussi, une enfance douloureuse amène des femmes à opèrer une sorte de 'classement' pour ne pas affronter la réalité. Il existe également des mères peu protectrices, ou encore manipulables et manipulées ...
La parole de l’enfant traduit toujours sa subjectivité, rappelle Marc Gérard (04:28), pédopsychiatre. Recueillir sa parole en cas d’abus sexuel nécessite d'être à son écoute afin de lui témoigner de l’empathie, de considérer son courage à parler, d’assurer le suivi de cette écoute. Enoncer un abus sexuel ouvre toujours [Lire la suite]
Marc Gérard (04:04), pédopsychiatre, rappelle toute l'importance de ne jamais rester seul avec des inquiétudes quant à une potentielle maltraitance vécue par un enfant. Il est nécessaire de discuter avec un collègue ou une personne qui connait la famille... pour entendre leur point de vue, mesurer si les inquiétudes sont partagées et également pour ne pas rester seul avec un tel fardeau.
Certaines négligences, occasionnelles ou fortuites, restent sans grande conséquence. La maltraitance par négligence, par contre, revêt un caractère beaucoup plus grave. Elle consiste en de la négligence physique (soins, hygiène, alimentation, protection vestimentaire...) ou de la négligence affective (apports dans la relation insuffisants ou négatifs). Ses conséquences se traduisent par des troubles du développement, des retards, des difficultés scolaires graves, une estime de soi faible, voire à l'extrême une psychopathologie.
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (05:06)
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (04:28)
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (03:19)
La crèche est un dispositif précieux en cas de maltraitance pour offrir à l’enfant un milieu favorable pour son développement et à sa sécurité et répondre à la souffrance et aux fragilités parentales.
Les conditions de protection, de stimulation, de contenance que l’enfant vit à la crèche aura un effet bénéfique sur l’enfant mais potentiellement aussi sur les parents.
Pour Marc Gérard (02:36), pédopsychiatre, l'hospitalisation d'un enfant permet de prendre le temps d'analyser la situation, les suspicions, dans un lieu tiers. Les médecins peuvent faire le point sur les lésions physiques éventuelles tandis que [Lire la suite]
Que l'enfant n'aie pas conscience de la matraitance qu'il vit ou qu'il soit pris dans des liens de loyauté sont deux éléments parmi d'autres qui permettent d'appréhender pourquoi l'enfant ne parle pas de la maltraitance qu’il vit.
Pour Marc Gérard (02:36), pédopsychiatre, lorsqu'un enfant fait une confidence à propos d'un abus sexuel à son enseignant, la réaction de ce dernier est très importante. Dans cette situation très délicate, son attitude ne doit être ni choquée, ni devenir un interrogatoire [Lire la suite]
Marc Gérard (02:36), pédopsychiatre, explique en quoi secouer un bébé relève d’une maltraitance dont les conséquences sont graves pour le bébé, dont la fragilité notamment du cerveau entraine des hématomes sous-duraux pouvant parfois entrainer la mort. En tant que parent ou adulte, le risque d’être débordé par un bébé inconsolable appelle à solliciter de l’aide, à ne pas rester seul. La prévention prend appui sur deux aspects essentiels : [Lire la suite]
Marc Gérard, pédopsychiatre (02:24) explique qu'en tant qu'animateur, éducateur travaillant auprès d'enfants et d'adolescents, des signes peuvent inquiéter à propos de la situation de l'un d'eux : bleus, lésions cutanés, propos entendus entre des enfants, changements de comportements... Que faire avec ses inquiétudes concernant [Lire la suite]
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (02:48)
Un entretien avec Marc Gérard, pédopsychiatre. (02:01)