Professionnels

[Vidéo] L’école numérique, une solution seulement transitoire en contexte de crise sanitaire

Roland Gori (02:52), professeur de psychopathologie clinique, démontre combien les technologies ne constituent que des moyens de pallier à une absence, mais ne peuvent en aucun cas remplacer la relation pédagogique. Pour l'enseignant, il s'agit de pouvoir penser, se saisir de la curiosité des élèves, des éléments qui les intéressent pour leur apprendre, leur transmettre des savoirs et des savoir-faire.  A ce titre, la pédagogie ne peut pas être réduite ni traitée comme une science mais est à considérer comme un art : elle mobilise la capacité des enseignants à se saisir de la part du sensible...

[Vidéo] La démocratie, « c’est le partage du sensible »

 Roland Gori (02:26), professeur de psychopathologie clinique, invite à penser la démocratie comme un système qui suppose qu'il existe des lieux où s'échangent des idées, où les gens se rassemblent pour s'affronter par la parole, pour mettre en débat des arguments. Ces échanges sont donc finalement un partage, par la parole, le récit, de la vision du monde de chacun, déterminée par les expériences physiques, psychiques individuelles. 

[Vidéo] « Distance sociale de sécurité » : quand le poids des mots crée la peur de l’autre et paralyse la capacité de penser

Roland Gori (02:33) professeur de psychopathologie clinique, explique combien le choix des mots "distance sociale" par le monde politique était une altération, par le langage, de l'espace démocratique. En choisissant ces mots, une invitation inconsciente nous était faite de se replier sur nos individualités, les noyaux familiaux restreints. A l'inverse, en parlant de distance physique, l'invitation porte à faire attention les uns aux autres mais à continuer à rester en lien. 

[Vidéo] Quand la confiance des parents dans les institutions a été fragilisée, comment renouer le lien ?

Selon Vanessa Greindl (02:34), psychologue clinicienne, face à la crise actuelle, aucune institution ne peut offrir de garantie quant à notre sécurité, à l'avenir. Et, elles auraient tout à gagner à admettre leurs limites, leur impossibilité de gérer les risques à 100%. De cette manière, elles permettraient à tout un chacun de réapprivoiser cette réalité qui est que vivre est un risque, que donner la vie à un enfant implique de supporter ce risque, qu'aucune garantie n'existe face à la mort et que cela fait partie intégrante de notre condition humaine. 

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