Rebecca et Julian attendent leur premier enfant et se réjouissent à l’idée d’accueillir ce bébé. Mais les sentiments de la jeune femme changent du tout au tout après la naissance de Lukas. Paniquée et impuissante, elle s’aperçoit qu’elle ne ressent rien pour lui. Personne autour d’elle ne semble s’en rendre compte. Elle n’ose pas en parler par honte de ne pas être une mère exemplaire.
Dans un contexte toujours plus médicalisé, un groupe de sages-femmes propose à Genève un accompagnement à la naissance différent.
Pendant 6 mois, le réalisateur Frédéric Choffat a suivi trois sages-femmes et trois couples dans cette aventure.
La société actuelle est paradoxale dans sa volonté de protéger les enfants des comportements déviants ou abusifs des adultes tout en les soumettant de façon répétitive à des images et des discours imprégnés de violence, de sexualité ou de non-respect de l’autre.
Dans une société et une actualité où le virtuel a pris une place prépondérante, quelles peuvent en être les conséquences sur l’enfant ? Sans céder aux sirènes de la technologie ni à la panique face au monde numérique, il s’agit de mieux comprendre l’impact des écrans au cours de la vie de l’enfant. La confrontation aux mondes virtuels et le vécu émotionnel qui y est associé sera différent selon son stade de développement. En effet, au fur et à mesure qu’il grandit, et s’il est accompagné dans ses découvertes, il sera de plus en plus outillé pour faire face aux contenus qu’il perçoit.
Disposer de repères peut aider parents et professionnels à adapter la consommation des écrans à l’âge de l’enfant.
De nombreux parents et professionnels sont désorientés. A partir de quel âge offrir à l’enfant une console de jeux ou un premier téléphone ? Combien d’heures le laisser au quotidien devant la télévision ou l’ordinateur ? Quels cadres lui fixer?
C’est le but de la règle « 3-6-9-12 » établie par Serge Tisseron : répondre à ces questions, aussi bien pour l’usage des écrans en famille qu’à l’école, et pour tout âge.