Professionnels

[Vidéo] En quoi le corps et le toucher participent aux apprentissages

L'expérience corporelle, sensorimotrice, est nécessaire aux apprentissages et en particulier aux pré-apprentissages et apprentissages fondamentaux, déplie Fabien Joly (03:54), psychologue, psychomotricien. Par exemple, pour pouvoir accéder à la logique mathématique, l'enfant a besoin d'avoir expérimenté dans son corps, notamment par le jeu, la latéralité (gauche/droite, devant/derrière, haut/bas...). Egalement, lorsqu'un enfant n'a pas intégré [Lire la suite

[Vidéo] Jouer « à faire semblant » aide l’enfant à grandir

Pour Fabien Joly (03:37), psychologue, psychomotricien, le jeu du faire semblant est un espace essentiel d'élaboration et de traitement pour l’enfant. Il s'agit d’une fonction de replay vitale à l’enfant pour se réapproprier une scène traumatique ou micro-traumatique, des éléments de réalité qui lui échappent. Jouer à faire semblant aide l’enfant à élaborer son vécu, les questions et les émotions qui le traversent. Ce jeu « gratuit » de « on disait que », « tu serais le soldat », « je serais la princesse » [Lire la suite]

[Vidéo] En tant que professionnel, peut-on encore toucher les enfants et les adolescents aujourd’hui ? Et dans le sport ?

Un entretien avec Fabien Joly (04:16), psychologue, psychomotricien, qui évoque la nécessité du toucher dans la relation éducative tout en évoquant les garde-fous, les éléments qui permettent de réfléchir éthiquement aux enjeux du toucher. Parmi ceux-ci, il souligne la place de la formation sur une série de questions comme la juste distance, la relation éducative, la technique sportive... Il explique le nécessaire travail à plusieurs, amenant du tiers dans cette relation, et sensibilise chaque équipe à garder ces questions au cœur de leurs pratiques professionnelles.  

[Livre] Comme une tombe. Le silence de l’inceste

Numéro de collection: 
130

À l’heure où les faits de violences sexuelles se révèlent publiquement, ce texte d'Anne-Françoise Dahin, psychologue clinicienne, tente de penser le silence de l’inceste dans ses enjeux affectifs et relationnels pour en approcher les mécanismes complexes en jeu. Tel un kaléidoscope, ses multiples facettes sont à considérer dans des dimensions protectrice, de survie ou celle, mortifère, d’abandon et de disparition de soi. Parler, à titre individuel, relève d’un défi tant pour l’enfant que pour l’adulte en devenir, et d’autres détours sont souvent empruntés pour exprimer le non-dit.

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