[Billet invité] Vers une médicalisation de l’enseignement ? par Christiane Brewaeys
04/06/2014Quatre enfants, le sourire aux lèvres, se rendent à l’école primaire. Le slogan est clair : « Pour une bonne journée à l’école »
Quatre enfants, le sourire aux lèvres, se rendent à l’école primaire. Le slogan est clair : « Pour une bonne journée à l’école »
Billet invité, Françoise Guillaume
Souvent, comme directrice d'école, j'ai trouvé que les parents utilisaient à tort et à travers la notion de confiance, du genre; "Mon fils/ma fille me dit qu'il ne fume pas de joint; il a juste essayé une fois pour voir mais depuis, plus jamais! Et j'ai confiance en lui, je le crois.".
Tellement souvent que la confiance me semblait un concept inadéquat pour la relation parents-adolescents. En prenant connaissance de la rubrique ci-dessous, j'ai changé d'avis!
Une campagne yapaka adressée à tous les adultes pour interroger la complexité de ce qui se joue dans chaque situation d'un enfant vécu comme difficile au sein de sa famille, à l'école, au club sportif, à la plaine de jeu ... Un enfant « difficile » est un enfant qui pour de multiples raisons ne trouve pas ou plus les mots pour exprimer ce qui l’habite, ses émotions, sa souffrance,... Il vient alors interpeller les adultes par la mise en acte de comportements d'agitation, d'opposition...
Un webdocumentaire, un spot et aussi un livre, des vidéos, une affiche .. proposent des pistes pour penser ensemble, des initiatives locales qui permettent de retrouver de l'élan quand la situation semble trop enkystée.
Plusieurs médias proposent aux citoyens de voir quels partis pensent comme eux. Certains de ces tests sont plus pédagogiques que d'autres, certains ont posé leurs questions à tous les partis, d'autres se sont limités aux ténors, certains comparent vos réponses à ceux des candidats, d'autres se limitent aux positions des partis.
Un des sites propose l'item Il doit être légalement interdit aux parents de frapper leurs enfants, et suggère les arguments suivants:
Bel exemple de confusion de génération : à Yerres (Essonne, Fr) au cours d'une sensibilisation à la sécurité routière, les policiers distribuaient aux enfants le quiz « Note tes parents ! » qui commence ainsi :
1) Quand il conduit, ton père ou ta mère :
A. N’utilise jamais son téléphone, par prudence ;
B. Répond au téléphone seulement si c’est important ;
C. Téléphone souvent, c’est une vraie pipelette.
Une initiative pleine d'humour rappelle que les "vrais" jouets n'existent ni sur smartphone ni sur tablette... Le site Notonappstore présente des jeux auxquels ont été accolé le logo Not on appstore ; logo qu'il y a moyen de télécharger pour coller sur ses propres jouets.
Carole Gayet-Viaud est sociologue et ethnographe. Elle est chargée de recherche CNRS au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales et chercheur associée à l'Institut Marcel Mauss-EHESS. Ses travaux portent sur la ville,les espaces publics et leur régulation, les métiers de la tranquillité publique et de la lutte contre les troubles, les désordres et incivilités.
[Repéré par InternetActu.net la Fing dans leur veille A lire ailleurs]
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:41)
Le Guardian se fait l'écho des propos d'un des plus célèbres spécialistes en neurosciences, le Dr Perry (Houston ChildTrauma Academy), qui s’interroge sur l’existence même du TDAH ou trouble de l’attention avec hyperactivité. Selon lui, il serait plus pertinent de considérer le TDAH comme un ensemble de symptômes, plutôt que comme un trouble à part entière.
Trancher une fois pour toute l’hébergement de l’enfant lors de la séparation ne tient pas compte du fait qu’il grandit et que ses besoins évoluent. Aussi un principe de progressivité doit intervenir notamment en fonction de son âge.
Dépliant à imprimer téléchargeable sur cette page.
Très tôt, le bébé tisse plusieurs liens d’attachement avec son entourage, mais une figure privilégiée se détache cependant et lui assure un sentiment de sécurité plus fort. La permanence de cette personne lui sera indispensable au cours des premiers mois.
Un texte paru initialement dans La Libre
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (02:36)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (05:28)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:43)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:41)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:29)
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (02:32)
Les besoins de continuité et de permanence du nourrisson excluent la garde alternée, de même que les nuits à l’extérieur. En effet, particulièrement durant les périodes d’endormissement, le bébé a besoin de sa mère à titre de figure d’attachement première, rassurante, sécurisante.
Même si l'enfant est capable de comprendre et de s'exprimer avec des mots, il est toujours nécessaire d'assurer une continuité chez lui. Des contacts fréquents avec le parent absent, des temps de vacances un peu plus longs permettront à l'enfant d'investir différemment chaque parent.
Entre 6 et 12 ans, l’enfant est sans doute le plus apte à supporter un hébergement alterné. Cependant, des conditions restent nécessaires : proximité géographique, proximité de l'école, absence de conflictualité entre les deux parents... Le sentiment de loyauté présent dans l'esprit de l'enfant donne également une teinte particulière à cette période.
Un entretien avec Christine Frisch-Desmarez, pédopsychiatre et psychanalyste. (03:03)
Christine Frisch-Desmarez (02:32), pédopsychiatre, déplie les particularités du calendrier de Brazelton qui offre un point d'appui pour penser les modes de garde, en fonction de l'âge de l'enfant. Pour les tout-petits, le besoin de stabilité, de sécurité étant primordial, il suggère un lieu d'hébergement principal et des temps avec l'autre parent les plus fréquents possibles.