[Vidéo] Adolescence en contexte Covid-19 : le rapport à l’image dans les relations amoureuses
Un entretien avec Antoine Masson (01:36), psychiatre, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec Antoine Masson (01:36), psychiatre, dans le contexte du Covid-19.
Le contexte ambiant fragilise certains ados envahis par l'anxiété qui surgit en agressivité. L’accompagnement des adultes est alors particulièrement mobilisé alors que paradoxalement la situation de confinement insupporte l’adolescent du fait de la proximité rapprochée avec eux. Anticiper les débordements, nommer le malaise en présence, dialoguer… sont quelques pistes étayées par Christine Desmarez (06:05), pédopsychiatre, pour contenir l’agressivité des adolescents.
Un entretien avec Christine Desmarez (05:24), pédopsychiatre, dans le contexte du Covid-19.
Aurore Mairy (03:31), pédopsychiatre, explique combien les adolescents peuvent se sentir jugés, interpellés quand ils sortent. Cette angoisse véhiculée par les adultes est très compliquée à vivre pour les adolescents qui ont besoin d'adultes à qui s'identifier. Ils ont plus que jamais besoin d'adultes qui puissent leur fixer un cadre mais sans être dans la culpabilisation, qui risquerait de les mettre au défi pour canaliser l'angoisse générée par ce contexte anxiogène.
Un entretien avec Aurore Mairy (04:43), pédopsychiatre, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec Aurore Mairy (03:36), pédopsychiatre, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec David Puaud (02:28), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec David Puaud (01:56), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec David Puaud (02:09), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec David Puaud (01:52), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec David Puaud (01:50), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
David Puaud (02:10), anthropologue, éducateur de rue, explore les pistes pour contenir les débordements des adolescents. Ce temps de crise convoque chacun, adulte, adolescent, enfant à un vécu commun. Notre position d’adultes et de professionnels appelle à accompagner les adolescents et à contenir les mouvements qui les traversent. Ce contexte exceptionnel mobilise des ressources extraordinaires et ordinaires. L’art de la bricole repose sur notre capacité à explorer de nouvelles modalités pour répondre au caractère exceptionnel de la situation. Mais aussi, nos ressources habituelles restent...
Un entretien avec David Puaud (03:13), éducateur spécialisé, anthropologue, dans le contexte du Covid-19.
Françoise Guillaume (04:13), coordinatrice du Centre d'Etudes decrolyennes, donne quelques balises pour l'utilisation des écrans en cette période de confinement. Accompagner l'enfant dans ses activités numériques, échanger avec lui sur ce qu'il regarde, mettre des limites en terme de durée, proposer des activités sans écran... restent des ingrédients indispensables. Mais le confinement est aussi une occasion de faire preuve de créativité avec leur utilisation, de partir du numérique pour en faire quelque chose dans la réalité (parodier une vidéo...).
Françoise Guillaume (02:42), coordinatrice du Centre d'Etudes decrolyennes, insiste sur l'importance que le salon familial ne se transforme pas en classe. Il ne s'agit pas pour les parents de se substituer à l'enseignant mais de transmettre leurs savoir-faire, leurs connaissances à leurs enfants. Bricoler, jardiner, coudre, cuisiner... sont des apprentissages tout aussi utiles que les apprentissages scolaires.
Un entretien avec Daniel Coum (03:50), psychologue clinicien, dans le contexte du Covid-19.
Pour qu'un enfant investisse les apprentissages, l'univers scolaire, il est nécessaire que parents et enseignants se fassent confiance mutuellement.
Dans le cas de l'école à la maison, il est indispensable que cette relation soit maintenue, que les parents ne se substituent pas à l'enseignant. Parce que les parents n'ont pas les compétences des enseignants et parce que l'enfant grandit en investissant d'autres adultes, en s'ouvrant à l'extérieur. Il doit pouvoir observer les limites de ses parents.
Un entretien avec Daniel Coum (07:59), psychologue clinicien, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec Daniel Coum (06:11), psychologue clinicien, dans le contexte du Covid-19.
Un entretien avec Daniel Coum (06:13), psychologue clinicien, dans le contexte du Covid-19.
Daniel Coum (04:35), psychologue clinicien, évoque l'importance de la co-éducation comme élément fondateur du développement de l'enfant. Le confinement qui engage un huis clos familial entrave soudainement cette nécessaire alliance éducative entre adultes autour de l'enfant. Car les parents ne peuvent assumer tous les rôles. Cela relève d'une nécessité fondatrice pour l'enfant qui se construit en appui sur une diversité d'adultes. C'est essentiel pour l'adulte, qui ne peut se suffire à lui-même dans cette tâche éducative.
Les liens familiaux, l'attachement sont, comme le rappelle Daniel Coum (05:41), psychologue clinicien, un moyen pour que l'enfant puisse s'émanciper, grandir, se séparer, partir. L'adolescence étant le point culminant de ce processus.
Dans cette mesure, le confinement crée un contexte paradoxal à la fonction première de la famille.
Françoise Guillaume (02:40), coordinatrice du Centre d'Etudes decrolyennes, insiste sur la nécessité pour chaque adulte d'occuper sa place auprès de l'enfant. Cette alliance entre adultes se prolonge entre eux, même à distance, parfois symboliquement. A ce titre, les parents n'ont pas pour vocation de remplacer les enseignants.Ils vont proposer aux enfants des activités du quotidien qui développent tout autant leurs 5 sens, leurs capacités cognitives, leurs représentations dans l'espace et le temps... compétences qui souteinnent les apprentissages scolaires.
Françoise Guillaume (03:10), coordinatrice du Centre d'Etudes decrolyennes, déplie l'importance du jeu et des activités quotidiennes comme sources d'apprentissages pour l'enfant.
Les parents n'ont pas pour vocation de faire apprendre les divisions écrites ou la conjugaison qui sont des matières scolaires. Ils sont là pour soutenir l'enfant et surtout pour que l'enfant puisse adresser son travail à quelqu'un, ce qui est fondamental.
Véronique Le Goaziou (04:07), sociologue, explique combien, à travers cette crise, chacun prend conscience de manière plus flagrante des différences qui existent dans le social, et y compris de toutes les inégalités à l'oeuvre : vivre en ville ou à la campagne, être en appartement ou dans une maison... Si cette conscience semble bien prégnante, il est difficile de savoir si cela perdurera dans le temps.