Lettre d'info

À l’écoute de l’enfance dans un monde incertain

Numéro de collection: 
157

Dans ce nouveau livre Temps d’arrêt, Christine Desmarez, pédopsychiatre, nous accompagne en tant que professionnel pour être aux côtés des enfants et des adolescents afin de les accompagner avec leurs parents à traverser les épreuves, les chagrins, les souffrances, les joies et les grandes questions de la vie. L’auteure propose des points d’appui pour comprendre l’influence de l’incertitude ambiante, des crises sociale, familiale, identitaire, climatique… sur les enfants et les adolescents.  
 

[Texte] Parler des choses difficiles de la vie avec les enfants

Lorsque des événements tragiques surviennent, les parents, éducateurs, enseignants… se demandent comment en parler aux enfants. Que dire ? Comment ? À partir de quel âge ? Chaque adulte s’interroge sur la manière de rassurer l’enfant en étant attentif à ses questions sans les anticiper.

Dans ce contexte, construire une collectivité éducative autour des enfants est particulièrement porteur pour eux. Chaque adulte amène [Lire la suite

[Vidéo] "Une vie de chien ?" : Ce qui me met mal à l'aise

Les enfants de l'école de Huissignies savent bien ce qui les dérange : "Quand je vais chez quelqu'un que je ne connais pas, je suis timide et je ne parle pas." "Quand je suis toute seule dans une pièce fermée." "J'ai peur que des voleurs viennent." "J'ai peur que les autres se moquent." "Je pense à tout l'écosystème qui se fait polluer par tous les humains de la planète."

Chaque semaine sur RTL Plug et RTL TVI, les enfants s'expriment dans les vidéos Une vie de chien ?

[Vidéo] Quand l’enseignant craint un passage à l’acte suicidaire de l’adolescent

Contrairement à certaines idées reçues, parler du suicide ne va pas provoquer de passage à l'acte, explique Sophie Maes (04:54), pédopsychiatre. La parole adressée à une personne qui a des pensées suicidaires est, au contraire, une prévention à l'agir. Lorsqu'un adolescent dit qu'il veut mourir, il exprime toujours une ambivalence : [Lire la suite]

[Vidéo] Parler aux enfants des questions difficiles de la vie : un impératif soumis à conditions ?

Vanessa Greindl (05:52), psychologue clinicienne, aborde la nécessité de parler avec les enfants des questions difficiles de la vie. Parler de la mort, de la maladie, d'une séparation... aux enfants est un indispensable car les mots sont comme des ponts : ils permettent à la fois de mettre de la distance avec l'événement difficile et paradoxalement de mieux l'appréhender. Quand on parle, qu'on exprime, qu'on échange [Lire la suite]

[Inscription Webinaire] Comprendre et prévenir la négligence : enjeux professionnels et relationnels

[Une conférence avec Claire Meersseman, psychologue clinicienne, jeudi 8 janvier 2026 de 13H à 14H] La négligence est la forme de maltraitance la plus répandue mais la plus silenciée. En marge de son livre Prévenir la négligence, Claire Meersseman examinera la complexité de la négligence dans toutes ses dimensions et leurs séquelles : somatique, affective, cognitive, relationnelle, transgénérationnelle, parentale, contextuelle, sociétale… En tant que professionnels, le défi essentiel est double. D’une part, repérer les éléments objectivables, cerner les contours de la négligence et protéger l...

[Rapport annuel du Délégué Général aux Droits de l'Enfant] « DES MAUX AUX MOTS »

Le Délégué Général aux Droits de l'Enfant a remis son rapport annuel le 18 novembre. Ce dernier dresse un état des lieux de la santé mentale des jeunes en Fédération Wallonie Bruxelles et les constats sont interpellant : 16,3 % des 10-19 ans présentent un trouble psychique avéré , 37 % des 12-18 ans déclarent des difficultés psychologiques, à l’école, un tiers des élèves rapporte un risque de dépression ou un faible bien-être... L'état des lieux portent sur les différentes sphères de la vie des enfants et adolescents : vie scolaire, vie en ligne, difficultés sociales rencontrées par les parents...

[Avis du conseil supérieur de la santé] Santé mentale des jeunes enfants

Prendre soin de la santé mentale des plus jeunes est essentiel tant les effets sur le long terme, quand les enfants n'ont pas les conditions suffisantes pour bien grandir, ont un coût pour la société et ce à différents niveaux : santé, résultats scolaire, relations sociales..."Chaque euro investi dans la petite enfance permettrait d’en économiser jusqu’à trois à l’âge adulte, notamment en réduisant les dépenses de santé, le chômage et la criminalité", rappelle le Conseil Supérieur de la Santé (CSS).

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