Conférence avec M. Philippe Robaey, pédopsychiatre, M. Hichem Slama et M. Maurice Berger organisée le 23 janvier 2015 par l'ULB.
Une conférence de M. Jean-Paul Gaillard - thérapeute systémicien de la famille et du couple et psychanalyste, organisée le 10 décembre 2014 par la FoCEF et le CECAFOC .
« Les enfants d’aujourd’hui sont-ils des mutants ? » Par J.P. Gaillard, thérapeute
Découvrez sous ce lien un extrait du document paru dans Le Journal du droit des Jeunes, n° 280, décembre 2008, sous le titre :
Un entretien avec Patrick Landman, psychanalyste, psychiatre, pédopsychiatre, juriste.
Les causes de l'agitation d'un enfant sont généralement multiples et il s'agit de ne pas vouloir identifier une cause unique. Ces raisons peuvent être médicales, sociales, contextuelles...elles peuvent également être persistantes ou transitoires. Quoiqu'il en soi, il s'agit d'être prudent et de ne pas faire de diagnostique uniquement sur base d'observations comportementales.
Le TDAH qui était un trouble propre à l'enfance touche maintenant les ados et les adultes. Cela fait partie d'une tendance lourde de la société qui pathologise et psychiatrise de plus plus en plus tout ce qui est hors norme. Parallèlement, la limite entre ce qui est normal et ce qui est pathologique s'ammenuise petit à petit, il devient très facile d'être diagnostiqué avec tel ou tel trouble.
Un adulte TDAH est un adulte qui a du mal à s'organiser, qui a des difficultés d'attention, des troubles de l'humeur....Avec des critères si peu spécifiques, chacun peut s'y retrouver et donc risquer d...
Un entretien avec Patrick Landman, pédopsychiatre, psychanalyste et juriste.
Le diagnostic de TDAH (trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité) est un des troubles les plus fréquemment diagnostiqués chez les enfants. Initialement lié à l'enfance, il est désormais attribué à des adolescents et des adultes. Mais sur quelles bases scientifiques reposent ce diagnostic de TDAH?
Pour poser tel ou tel diagnostique à un enfant, cela prend du temps. Cela nécessite aussi de travailler en équipe pluridisciplinaire et d'analyser chaque situation sous différents angles (médical, social, psychologique, neuropsychologique,...). Il s'agit d'être prudent et de regarder chaque situation sans à priori et sans jugement préconçu.
Le traitement médicamenteux en cas de TDAH ne peut pas être le premier recours, il ne constitue pas une fin en soi. Ce type de traitement ne devrait être utilisé que quand les autres prises en charge ont échoué. Il permet à l'enfant, quand cela est vraiment nécessaire, de s'apaiser suffisament pour être capable d'accueillir les autres dispositifs d'aide. Il ne constitue qu'une solution à court terme qui nécessite un suivi strict et de faire partie d'une prise en charge globale.