[Glané] A Taiwan, 1 400 euros d’amende pour les parents qui laissent leurs enfants trop longtemps devant un ordi

[via RUE89] C’est désormais une obligation légale : les parents taïwanais qui ne veilleraient pas à éloigner leurs enfants des écrans, ordinateurs, tablettes et autres, risquent de se voir sanctionner d’une amende de 50 000 nouveaux dollars de Taïwan, soit un peu plus de 1 400 euros.

La nouvelle, diffusée par l’agence de presse chinoise Central News Agency et relayée par le Sunday Times, pose néanmoins un problème pratique : le texte ne précise pas le délai à partir duquel il est considéré comme nécessaire de déconnecter les enfants.

L’amendement qui a introduit cette obligation se contente d’avancer :

« [Les mineurs] ne doivent pas utiliser des appareils électroniques en permanence, sur une période de temps qui n’est pas raisonnable. »

Comme l’observe le site américain Quartz, Taïwan est loin d’être le premier Etat asiatique à se soucier des éventuels effets d’une consommation numérique trop intensive :

« La Chine essaie de dissuader les internautes de jouer à des jeux en ligne plus de trois heures d’affilée depuis 2005 et a adopté une régulation en ce sens en 2010, quand la Corée du Sud a régulé les jeux en ligne et les e-sports en les considérant comme des substances addictives. »

En Chine, l’opération se traduit concrètement par une collaboration des jeux vidéo les plus prisés, tels que « World of Warcraft » : au bout de plusieurs heures d’affilée, les personnages créés par les internautes dans les jeux vidéo voient leurs capacités altérées, et des temps de pause sont également imposés.

Si l’impact des pratiques connectées fait l’objet d’une étude attentive de la part des médecins, notamment psychiatres, notons néanmoins que la notion d’addiction à Internet ou aux jeux vidéo fait encore débat dans la communauté.

Lire sur Quartz (en anglais)
Thématique: 
Share

 Imprimer la page

Pages qui pourraient également vous intéresser

Dans quelle mesure l’omniprésence de la pornographie en ligne affecte-t-elle le développement sexuel des enfants et des adolescents? Les scientifiques sont unanimes: on n’en a pas la moindre idée.