Un entretien avec Delphine Pennewaert (05:24), psychologue à Crisalyence, dans le contexte du Covid-19.
En début de pandémie, il était important de faire primer l'intérêt collectif par rapport aux besoins individuels. Après des mois de crise, la question se pose des priorités à identifier. Car, nous ne sommes pas égaux face à la crise. Certains groupes sont plus vulnérables ... ( au plan économique, psychique...) et appellent à des mesures et aides ajustées . Aujourd'hui penser l'intérêt collectif passe aussi par ajuster des réponses aux plus vulnérables.
La fatigue pandémique s'étant installée chez beaucoup de citoyens (état de détresse, de ras-le-bol...), une adhésion de moins en moins grande vis-à-vis des mesures est observée dans la population. Développer une communication sensible qui reconnait le vécu de chacun, les efforts consentis, les difficultés rencontrées serait une alternative porteuse à l'adhésion collective.