Un entretien avec Pierre Delion (05:39), psychiatre et psychanalyste.
Lorsqu'un enfant vit un événement traumatique tel qu'un deuil par exemple, les professionnels qui entourent cet enfant se demandent souvent comment réagir.
Dans un premier temps, il vaut mieux ne pas se précipiter dans la mise en place de thérapies... mais plutôt laisser la place à l'enfant pour qu'il vive et exprime, à sa manière, ses besoins, sa souffrance.
Dans ces premiers temps qui suivent l'événement, c'est l'authenticité de chacun (enfant comme adulte) dans la manière de témoigner de son soutien à l'enfant que celui-ci se sentira contenu, soutenu. Les marques d'attention : petits mots, rituel collectif, présence à l'enterrement... sont à imaginer, à créer en fonction de la sensibilité de chacun.
Une fois ce premier temps passé, en fonction de l'enfant, de sa capacité à surmonter l'événement, une charge peut s'interroger.