[Vidéo] Comment soutenir la vitalité des équipes en contexte de crise sanitaire ?
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (04:13), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (04:13), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
Muriel Meynckens-Fourez (02:55), pédopsychiatre, déplie combien la crise sanitaire a mis à mal les professionnels qui ont dû réinventer leurs pratiques et mettre au point de nouveaux dispositifs pour accompagner les familles. Ils sont également confrontés à leur propre vécu, à leurs difficultés qui entrent parfois en résonance avec ceux des familles [Lire la suite]
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (05:30), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
Selon Muriel Meynckens-Fourez (04:36), pédopsychiatre, la situation de crise a exigé de la part des intervenants beaucoup de flexibilité, de créativité, d'adaptabilité pour réinventer leur cadre de travail, leur manière d'accompagner les bénéficiaires. Cette adaptabilité a un coût et nécessite de pouvoir, par ailleurs, accepter une certaine latitude en regard des exigences habituelles à revisiter.
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (04:44), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
Muriel Meynckens-Fourez (05:47), pédopsychiatre, rappelle combien le cadre de travail des équipes a été bouleversé, combien le flottement des premiers temps a pu fragiliser tout un chacun.
Une fois le cadre réinventé, les nouvelles modalités de travail décidées, cela a permis de sortir les professionnels du chaos.
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (03:28), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
Muriel Meynckens-Fourez (04:55), pédopsychiatre, déploie toute l'importance, pour établir la confiance au sein des équipes, de la circulation d'informations ainsi qu'un cadre de travail clair sur lequel chaque intervenant peut s'appuyer.
Un entretien avec Muriel Meynckens-Fourez (05:00), pédopsychiatre, dans le contexte Covid-19.
« Évoquer le mal-être de ces jeunes, c’est témoigner de l’état de notre société. Ceux d’entre eux qui ont grandi sans point d’appui, sans étayage affectif, culturel, ont reçu de plein fouet les violences de notre temps. Leur dérive vient dire ce que nous n’avons su leur transmettre du passé et ce que nous avons échoué à leur faire espérer de l’avenir, dans un contexte où le politique se fait aveugle et sourd aux impasses de la vie. Ils sont le symptôme d’un ratage collectif, le symptôme d’une société prise au piège des illusions du néolibéralisme et de l’hypermodernité. Au-delà des problématiques singulières, la misère psychique de certains de nos jeunes nous renvoie à notre responsabilité collective. À nous d’être les passeurs pour ceux d’entre eux qui traversent un passage à vide, ou qui stagnent dans une impasse. L’ascenseur » [p.32]