DALVA
Premier film d’Emmanuelle Nicot, Dalva nous a subjugués. Un uppercut qui touche droit au cœur, qui étourdit l’esprit autant qu’il élève l’âme. L’enfance malmenée est un sujet sensible au cinéma. Il faut du talent pour trouver la juste mesure entre le récit, sa gravité, et l’émotion qu’il soulève. Sans nul doute, la cinéaste en a... En témoignent les nombreux prix que le film reçoit depuis sa projection à la Semaine de la critique du festival de Cannes en 2022
Ça commence par des cris. Une descente de police. L’arrestation d’un homme. Dalva, l’héroïne du film que nous allons apprendre à connaître, pousse des cris de résistance, se débat, tente de s’extraire des bras du policier qui la tient fermement. Elle veut rejoindre cet homme. Déjà, la caméra, placée au milieu de cette altercation, capte les vibrations, l’enjeu organique de cette situation, son côté viscéral.
Dans la séquence suivante, Dalva est face à un médecin qui s’apprête à l’ausculter. Elle porte une robe noire à dentelles. Elle a les yeux maquillés et du rouge aux lèvres. Son attitude est celle d’une femme, et c’est aussi ce qu’elle prétend être. Pourtant, Dalva a 12 ans. L’homme arrêté est son père, soupçonné d’enlèvement et d’inceste, et dans l’attente de son jugement, la jeune fille est placée dans un foyer d’accueil. C’est là, véritablement, que débute son histoire,
La projection sera suivie d'une rencontre avec Emmanuelle Nicot, réalisatrice, Christophe Masson, directeur pédagogique de l’asbl Point Virgule (Bois de Villers), François-Xavier Polis, psychiatre au CNP St Martin et Solayman Laqdim, Délégué général aux droits de l’enfant
https://www.grignoux.be//fr/evenement/1857/dalva
Emmanuelle Nicot réalisatrice
Christophe Masson, directeur pédagogique de l’asbl Point Virgule (Bois de Villers)
Solayman Laqdim, Délégué général aux droits de l’enfant
François-Xavier Polis Psychiatre à l'Athanor CNP Saint-Martin
Prix habituel de la place :
