Longtemps, la fatigue au travail a été associée à l’usure du corps qui, inexorablement, conduisait à la perte des forces et à la mort.
Toutefois, très tôt dans l’histoire humaine, certaines catégories de personnes ont eu à faire des activités qui, sans nécessiter de fortes dépenses physiques, supposaient un engagement et un contrôle de soi sans précédents.
C’est dans ce contexte que sont apparues de nouvelles catégories pathologiques - de l’acédie des moines à l’actuel syndrome de fatigue chronique - permettant de donner un sens socialement reconnu à la nouvelle forme de fatigue que ressentaient ceux qui avaient des difficultés à se plier à ces exigences, tout en véhiculant des discours souvent normalisateurs.
Le comité d’éthique et le service de psychiatrie des hôpitaux IRIS SUD, se sont réunis pour inviter Marc Loriol qui a étudié cette question sous l'angle sociologique et historique.
Marc Loriol, Sociologue, IDHE (CNRS / Paris I)
Entrée libre, gratuite et sans réservation. Les séminaires ont lieu tout les 3° mardis du mois, sauf pendants les congés scolaires.
