Il y a une forme de parole qui retint Lacan : l’aveu. Le plus souvent, l’aveu se fantasme, nous laissant espérer que toute la vérité pourrait se dire. À cela, Lacan opposa une vérité qui pas Toute ne peut se dire, mais qui pourtant, ne cesse de parler et de faire symptôme. Tel est ce que découvre la psychanalyse. Il ne s’agira plus seulement ici de l’aveu d’un secret, de ce que le sujet savait, mais qu’il gardait. Il s’agira plutôt de ce qui, au lieu même de ce qui divise ce sujet, s’avoue comme vérité, et dont la honte pourra être l’affect signe. Nous en questionnerons pour la psychanalyse les conséquences, tant cliniques qu’institutionnelles. N’aura t’on en effet souligné, en chaque cas, ce que l’aveu suscite comme craintes et tremblements ?
30€ pour la journée (15€ pour étudiants) — 15€ pour la conférence — gratuit pour les membres
David Bernard est psychanalyste, membre de l’École de psychanalyse des forums du champ lacanien (epfcl), maître de conférences en psychopathologie et clinique psychanalytique, EA 4050 « Recherches en psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social », université Rennes 2. Il a publié Lacan et la honte (éditions du Champ lacanien, 2011, 2019) et de nombreux articles.