Raconter, dire, se dire, parler, sont des opérations différentes. Raconter peut être infini et sans implication. Dire et se dire est déjà plus engageant et trouve des limites dans l’inhibition, l’angoisse, la honte ; et cela nécessite une implication dans laquelle on ne sait pas où l’on va. La parole rencontre aussi l’indicible, l’impossible à tout dire, l’impuissance à nommer. Tout au contraire, dans les réseaux sociaux, nous pouvons rencontrer un déchaînement de la parole, une parole haineuse, un sans limites. Il y a donc un anonymat qui ouvre et permet la parole, et un anonymat qui permet l’excès voire l’obscénité. Qu’y a-t-il à entendre au niveau sociétal et à écouter de tout cela ?
Renseignements et inscriptions:
https://tele-accueil.be/bruxelles/peut-on-tout-dire-matinee-detude/
20 eur pour les extérieurs à Télé-Accueil