Compte prioritairement tenu de la version profane du "sacré" telle que Georges Bataille l'a convoquée et provoquée dans l'ensemble de son oeuvre, la problématique de l'engagement m'a déporté vers ce qui a pu faire débat - au milieu du XXe siècle - entre Sartre, Bataille, et Lacan : engagement, avec Sartre - contestation, avec Bataille - désir, avec Lacan.
En quoi donc le travail et la responsabilité de l'analyste auraient-ils, pourraient-ils avoir affaire à l'une ou à l'autre, voire à deux ou trois de ces différentes positions : engagement, contestation, désir ?
La proposition serait alors de penser l'engagement dans le registre de l'équivoque - la contestation, dans le registre de l'impossible - et dans celui du paradoxe, le désir.
Se pourrait-il ainsi qu'il y ait nouage, dans le travail et l'acte analytiques, entre ces trois positions et registres : équivoque de l'engagement - impossible de la contestation - paradoxe du désir ?
Cette question, en point d'orgue : quelle serait la clinique, dès lors, que nous pourrions penser comme concernée par l'avant-coup et l'après-coup d'un tel nouage ?
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Psychanalyste (Questionnement psychanalytique)
