Des études longitudinales ont établi que des traumatismes subis à la génération
précédente, la violence faite aux femmes pendant la petite enfance, le stress prénatal
sont associés à des pathologies de la grossesse comme la dépression maternelle antéet
post-natale et le faible poids de naissance de l’enfant. Ces adversités du début de
la vie, y compris la pauvreté, entraînent in utero des modifications épigénétiques du
cerveau de l’enfant qui le rendent plus susceptible d’avoir des troubles du
comportement à l’âge scolaire et à l’adolescence ainsi que des maladies physiques -
diabète, obésité, hypertension - et des pathologies mentales sévères dans le cours de
la vie. La poussée de plasticité neuronale des premiers mois de la vie offre
heureusement des possibilités de résilience. La condition est que le jeune enfant
puisse bénéficier d’un environnement affectif de qualité qui favorise le
développement d’un attachement de type sécure par des interactions cohérentes
avec sa mère, son père et autres caregivers.
Pierre ROUSSEAU, Vera BORACCETTI, Manoëlle HOPCHET, Françoise VAN DER AUWERA, Olivier BAISE
Formulaire d’inscription (voir document attaché) à envoyer dûment complété avant le 8 septembre 2014 à l’adresse e-mail : secretariat.aio@umons.ac.be
PAF : 15€
