Les théories du genre distinguent le sexe biologique des constructions culturelles qui attribuent aux hommes et aux femmes des rôles et fonctions spécifiques. Et certaines réduisent à peu de chose le donné biologique : chacun-e pourrait se construire sa propre identité et orientation sexuelle. Les opposants à ces théories tiennent parfois des discours très virulents, en particulier dans certains milieux religieux. Les théories du genre, qui se répandent petit à petit, même dans les documents officiels des instances internationales, mettraient en péril la famille et donc la société tout entière. Comment analyser ces réactions ? Quels sont les enjeux ? Au-delà des oppositions radicales, comment contribuer à un impact positif de ces concepts dans la société ? Comment favoriser aussi une appropriation du débat par un plus grand nombre de citoyens ?
17h30 : Accueil
18h00 : Introduction
L’origine de la préoccupation. Une double origine : l’interrogation devant certains aspects radicaux des théories du genre qui posent question et l’étonnement devant la virulence de certains opposants.
18h15 : Troubles dans le genre - Julie De Ganck et Laura Di Spurio, chercheuses FNRS, Unité "Savoirs, Genre et Société", ULB
L’évolution historique et les différents courants des théories du genre, de la définition donnée par l’OMS jusqu’aux aspects les plus radicaux. Que disent-elles, en particulier du point de vue des relations entre les sexes et de la famille ?
18h45 : Pourquoi condamner les théories du genre ? - Ignace Berten, Centre Espaces
L’argumentaire des opposants, en particulier dans les milieux catholiques. Les théories du genre seraient incompatibles avec une anthropologie chrétienne. Pourquoi et en quoi ?
19h15 : Pause sandwiches
20h00 : Les théories du genre : un plus pour les femmes ? - Patricia Biard, responsable nationale des femmes et de l'égalité de genre à la CSC
Si elles en arrivent à diluer les sexes dans une multiplicité d’identités, les théories du genre servent-elles encore la cause des femmes ?
20h30 : Les familles doivent-elles se méfier du genre ? - Jean-Michel Longneaux, professeur de philosophie à l’UNamur
Certains affirment que l’objectif des théories du genre est la disparition de la famille, en tout cas de son modèle traditionnel. Qu’en penser ?
21h00 : Table ronde avec les différents intervenants et débat avec la salle
22h00 : Conclusion et fin
Julie De Ganck, Laura Di Spurio, Ignace Berten, Patricia Biard, Jean-Michel Longneaux
10 €
