Un entretien avec Xavier Pommereau (03:34), psychiatre, spécialiste de l'adolescence.
Lorsqu'un adolescent fait une tentative de suicide, il est essentiel de ne pas juger son acte, de ne pas le faire culpabiliser. Le risque serait alors qu'il n'ose plus se livrer, qu'il garde pour lui ses souffrances. Accueillir sa parole, lui signifier qu'en tant qu'adulte on a pris la mesure de ses difficultés, de sa souffrance et qu'on est disponible pour lui venir en aide (directement ou avec l'aide de professionnels) est important.
Toutefois, en tant qu'enseignant ou animateur, si la nouvelle ne nous parvient pas directement, il est préférable de se montrer prudent et de s'assurer que l'adolescent soit d'accord d'en parler (par exemple en lui demandant dans un premier temps pourquoi il était absent...) car bien souvent, la honte est prégnante.
Vidéo réalisée à l’occasion du colloque « JEUNES EN MAL-ÊTRE ET CONDUITES À RISQUE » organisé par le Centre de prévention du suicide et d’accompagnement le jeudi 26 octobre 2017 à Saint-Servais.