Laurent Denizeau, anthropologue, évoque la vulnérabilité comme une composante inhérente à notre condition de vivant. La spécificité humaine repose sur la conscience de notre mort et dès lors de notre fragilité. La vulnérabilité consiste en l’exposition de cette fragilité aux menaces de l’existence et du monde. A ce titre, on parle aujourd’hui plutôt des vulnérabilités non plus uniquement du côté de la personne mais du contexte général écologique, sanitaire, institutionnel… Ce paradigme ouvre à penser les vulnérabilités davantage sur un plan conjoncturel au-delà du singulier.
Un entretien avec Laurent Denizeau (03:15), anthropologue.