par Vincent Magos
À l’heure où l’agresseur sexuel revient sur le devant de la scène, des voix discordantes s’élèvent pour s’interroger sur le sort à lui réserver, ou pour proposer des solutions radicales — quelquefois hautement toxiques pour la démocratie. D’emblée, nous rappellerons que le risque zéro n’existe pas et, qu'à moins de mettre un policier derrière chaque citoyen, des agresseurs sexuels potentiels resteront en liberté. Il faut également rappeler qu’éduquer les enfants dans un climat de méfiance, en insistant sur le fait qu’aucun adulte n’est réputé fiable, est tout aussi toxique...