Parfois, on n’y comprend plus rien. On ne sait pas si on fait bien ou mal. On est désespéré, exaspéré, fou de rage. On se dit qu’on est nul, que l’autre parent ne vaut pas mieux : « Zéro comme parents ! » À moins que ce soit l’enfant qui déçoive. On ne se reconnaît plus en lui, on en a assez de sa turbulence, de son impertinence, de sa passivité, des notes rouges et des critiques. Il nous arrive d’être à deux doigts de frapper, hurler, tout lâcher et partir. [...]