1er janvier
Parce que la prévention se passe au quotidien dans la rencontre avec les enfants et leurs familles, nous vous souhaitons une année 2023 qui alliera temps d'écoute, temps d'arrêt, temps d'équipe, ces quelques essentiels pour relever les défis bien présents aujourd'hui dans nos pratiques professionnelles. Bonne année 2023!
Écouter, c’est d’abord « être là ! »
[...] Quand la parole de quelqu’un est prise au sérieux, quand quelqu’un d’autre y trouve suffisamment d’intérêt, celui qui parle retrouve le sentiment d’exister.
« Être là, l’oreille ouverte, laissant dire ce qui se dit. »
L’écoute ne se limite nullement à être une présence passive. Elle est ouverture, attention à l’autre. C’est sans doute pour cela que l’écoute pour elle-même est si rare. Quand nous écoutons, nous risquons toujours de prendre la parole à celui qui la détient ou, en tout cas, de la faire dévier sur des aspects qu’il ne souhaite pas développer.
Maintenir son attention sur la manière dont la personne vit, laisser s’exprimer sa subjectivité à elle, cela demande un effort qui mérite d’être creusé. Écouter, c’est rester attentif à la personne tout entière : à ce qu’elle exprime, aux émotions qui en découlent, aux conséquences qu’elle pressent ou qu’elle imagine. Autrement dit, écouter, c’est prêter attention à ce qui se dit explicitement, mais aussi entre les lignes. Cette écoute ne cherche pas à savoir, elle n’est pas curieuse, indiscrète. Elle ne cherche même pas à tout comprendre. Elle est respectueuse de l’autre, se garde de toute pression, de tout jugement aussi.
Elle est centrée sur la personne, sur ce qu’elle se laisse aller à dire d’elle-même.
In Pascal Kayaert, « Quand la parole déconfine » Temps d’arrêt 127, PP18-19, septembre 2021
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