[...] La notion de maltraitance est, tout d’abord, parfois fort difficile à affirmer, et c’est toute l’expérience du clinicien qui est ici sollicitée afin de pouvoir repérer les bizarreries de la sémiologie ou les réactions parentales atypiques voire incompréhensibles du point de vue de la logique relationnelle élémentaire.
En tout état de cause, il faut savoir que l’enfant cherche souvent à protéger ses parents maltraitants, ce qui complique encore le repérage, et que de toute manière le clinicien n’est pas en position de policier ou de magistrat, son rôle étant seulement de pointer l’hypothèse de maltraitance
Mais, par ailleurs, pouvoir reconnaître la maltraitance suppose de savoir reconnaître notre propre ambivalence envers l’enfance, et ce d’autant plus que c’est précisément cette ambivalence qui se trouve en partie à l’origine de nombre de vocations de professionnels œuvrant dans le champ de l’enfance. [...]
In, Bernard Golse, "La maltraitance infantile, par delà la bienpensée", Temps d'arrêt, yapaka, p 33, 2013
Une intervention de Mme K.SADLIER, Docteur en psychologie clinique, Directrice du département enfants et adolescents au Centre du psychotrauma de l’Institut de victimologie de Paris lors du colloque " L'enfant exposé aux violences conjugales : quelles conséquences? Quelles prises en Charge?", organisé par la Coordination pour l'Egalité des Femmes et des Hommes de la Province de Namur le 10 juin 2013.
Un entretien avec Dany Robert-Dufour, philosophe , professeur en sciences de l'éducation. (05:20)
Plusieurs chaînes de télévision qui s’adressent aux jeunes enfants mettent en avant leur intérêt éducatif. Mais celui-ci n’a jamais été démontré, et les seules études réalisées révèlent au contraire qu’elles ralentissent les enfants de 8 à 16 mois dans leur apprentissage linguistique ! En fait, la télévision destinée aux enfants de moins de 3 ans pose essentiellement cinq problèmes : [Lire la suite]
A travers un spot TV, des interviews de professionnels et des textes, yapaka sensibilise les parents à l'environnement de violence ordinaire dans lequel grandit l'enfant. Le désaccord entre deux personnes, qui fait partie de la vie, apprend à l'enfant que peuvent coexister des points des vue différents et ouvre à la diversité. Mais, quand elle traduit une dynamique de non-respect, de disqualification voire de rapport de force, la dispute parentale est préjudiciable à l'enfant.
Aujourd’hui, les pères fréquentent en nombre les espaces traditionnellement réservés aux mères et aux bébés (consultations prénatales, maternités, consultations de PMI et de pédiatrie, crèches, etc.). Les professionnels, en majorité des femmes, peuvent se trouver démunis face à ces hommes engagés dans une paternité de proximité qui bouscule les représentations traditionnelles du père. Ils le sont d’autant plus que, souvent, ils n’ont bénéficié d’aucune formation sur la transition vers la paternalité et ses avatars, ainsi que sur son impact sur le couple et la vie familiale.
Cet ouvrage, émaillé d’illustrations cliniques, offre une description du processus normal du “devenir père“ et de ses perturbations. Prenant en compte les influences réciproques qui s’exercent au sein de la triade père-mère-bébé, il propose des repères pour accompagner la paternalité.
Trois projets de l'AMO Agora Jeunes de Comines :
Un entretien avec Mathieu Vandewalle
Pour les parents d'enfants et les professionnels qui les entourent, l' édition 2013 du livre "Etre parent, c'est...?" est dès à présent disponible gratuitement sur simple demande.
Un entretien avec Reine Vander Linden, psychologue, clinicienne. (06:02)