Un enfant en mouvement est un enfant normal rappelle Pierre Delion, psychiatre. Une situation problématique intervient quand l’enfant est trop en mouvement pour mener pour une vie sociale et scolaire satisfaisante.
Une dérive intervient aujourd’hui pour parler d’hyperactivité dés qu’un enfant bouge un peu trop et recourir dès lors à un traitement chimique. Hors, dans 9 cas sur 10, il s’agit d’instabilité psychomotrice pour lequel mieux vaut ne pas prescrire de traitement médicamenteux.
Le diagnostic d’hyperactivité nécessite de conjuguer trois types de signes en rapport avec l’hyperactivité, les troubles de l’attention et l’impulsivité. Et, en cas de traitement chimique ajusté, il doit toujours s’accompagner d’une triple approche éducative pédagogique et thérapeutique en complément. En effet, Pierre Delion insiste pour comprendre les symptômes de l’enfant comme signes de souffrance à entendre en rapport avec son histoire infantile et l’histoire familiale. Notamment, ces signes de souffrance renvoient à des questions de toute puissance infantile et de fonctions limitantes qui traduisent des fragilités éducatives.
A propos de la Rilatine et de l'hyperactivité
01/02/2012Nous vous invitons à lire et à télécharger gratuitement le livre de la collection Temps d'Arrêt "L’enfant hyperactif, son développement et la prédiction de la délinquance : qu’en penser aujourdhui ?" écrit par Pierre Delion.
Une petite vidéo "Parent bonheur" est également disponible en ligne pour ouvrir la discussion.