Écrans et smartphones appartiennent à notre quotidien occupant un espace rythmé par nos usages professionnels, administratifs, éducatifs, personnels, familiaux, amicaux…
De ce paysage technologique captivant émerge un phénomène nouveau : la « Technoférence ». Ce sont ces multiples interférences provenant du monde numérique, ces notifications, ces bip et vibrations qui surgissent et interrompent nos interactions avec les autres, nos conversations, nos fils de pensée, notre présence.
Pour grandir, l’enfant a besoin de l’attention soutenue de son parent ou de l’adulte qui s’en occupe et d’interactions ajustées qui prennent en compte ce qu’il vit. Il a besoin d’exister dans une continuité relationnelle préservée des intrusions technologiques. Ce livre questionne l’impact de ces interférences dans les liens parent-enfant, en interroge les traces sur le développement des plus jeunes. Des repères, âge par âge, au fil du développement de l’enfant, outillent le professionnel pour penser avec le parent la place à réserver aux écrans dans l’environnement familial.
SOMMAIRE:
L’exposition des tout-petits aux écrans
- Le développement psycho-affectif du nourrisson face aux écrans non interactifs
- Le bébé et les écrans interactifs
L’écran interactif et le rapport au monde du bébé
- Le bébé et l’imitation
- L’écran interactif et le développement du langage
- L’exploration du monde par la sensorialité et la relation intersubjective
La « technoférence parentale »
- Quelques études et quelques chiffres
- L’importance des interactions parent-enfant
Le parent et son smartphone
- Monsieur D. et sa famille
- Madame B. et ses enfants
- Le smartphone dans la relation parent/adolescent
- Qui regardons-nous ?
Une campagne pour un usage raisonné des écrans : l’association 3-6-9-12+
- Avant 3 ans : jouons, parlons, arrêtons la télé
- De 3 à 6 ans : limitons les écrans, partageons-les, parlons en famille
- De 6 à 9 ans : créons avec les écrans, expliquons-lui Internet
- De 9 à 12 ans : apprenons-lui à se protéger et à protéger ses échanges
- Après 12 ans : restons disponibles
Conclusion
Bibliographie