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Un attentat commis en France, à Conflans, contre un enseignant d'histoire a suscité une vive émotion en France et en Belgique. Les médias relayent largement cet acte barbare qui a sidéré bon nombre d'adultes, les laissant parfois sans voix pour aborder cela avec leurs enfants. Comment parler de tels actes avec les enfants ? Comment trouver les mots ? Comment les accompagner sans leur mentir mais sans les envahir de nos angoisses ? 

"[...] Parler, penser ensemble

«Le premier instant où les enfants des rois ouvrent les yeux à la lumière est celui qui vient quelquefois fermer pour toujours leur paupière.» Ces vers de Jean de La Fontaine, dans La Mort et le Mourant, nous rappellent que ce que la vie donne, elle peut nous le reprendre.

La task Fork pédiatrique a pris la parole dans le journal Le Soir pour réaffirmer la nécessité de garder les écoles ouvertes. Ils interpellent sur les risques psycho-sociaux qu'une nouvelle fermeture des école entrainerait. 
« On a pu remarquer que beaucoup de jeunes socialement vulnérables ont eu des difficultés pour réintégrer l’école après la fermeture. Les cliniciens sont aussi confrontés à une nette hausse des troubles mentaux comme les troubles alimentaires, les anxiétés et l’isolement social », souligne Delphine Jacobs, pédopsychiatre aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

La crise sanitaire est difficile à vivre pour beaucoup de parents, mais elle se complique encore pour les parents d'un enfant porteur de handicap. Le GAMP (Groupe d'Action qui dénonce le Manque de Places pour les personnes handicapées de grande dépendance) a lancé une campagne de sensiblisation "Je craque" pour attirer l'attention du monde politique sur leurs difficultés quotidiennes de vivre avec leur enfant dépendant : gérer les crises au quotidien, affronter seuls leurs difficultés, l'isolement social, le manque de moyens, le manque de temps de répit...

#Génération2020, est une enquête menée d'octobre 2019 à janvier 2020 conjointement par le CSEM et Média Animation dans le cadre du projet européen BBICO3 auprès d'une quarantaine d'écoles primaires et secondaires. Elle est l’équivalent francophone de l’enquête « Apestaartjaren » via laquelle la Flandre sonde les usages et pratiques des jeunes néerlandophones depuis 2008.

#Generation2020, c’est avant tout une enquête pour mieux comprendre les jeunes, leurs usages et penser des dispositifs d’accompagnement pertinents.

Différents éléments ont pu être mis en évidence à travers cette enquête :

L'UCLouvain et l'Université de Liège, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, relancent une grande étude auprès des élèves de secondaire de toute la FWB pour étudier leur bien-être pendant la période de confinement et de réouverture progressive des écoles. Le sondage se clôturera le 9 octobre 2020.

En Belgique, les enseignants du primaire et du secondaire devront porter un masque. Un article de slate.fr pointe le défi que cela représente pour eux de s'exprimer face à une vingtaine d'enfants sans que ceux-ci n'aient accès à toute une partie de l'information transmise par le visage. 

En voici quelques extraits. 

"En effet, la perception visuelle des informations qui se dessinent sur la face de la personne qui énonce la parole et de celle qui la reçoit, ainsi que leur traitement, sont des processus déterminants pour la compréhension et la mémorisation des phrases échangées et du cours en général. Ces étapes influencent l'ensemble des paramètres de la relation d'enseignement.

Un article du site RTBF.be s'intéresse au #BalanceTonWilly lancé par une jeune bruxelloise de 20 ans. Sur ce compte, elle invite les gens à témoigner des agressions sexuelles qu'ils ont vécues. En 5 jours à peine, le compte comptabilise plus de 7000 abonnés et la jeune femme reçoit 250 à 300 messages par jour (elle en publie 30 à 40 faute de temps). Le nombre de messages reçus quotidiennement témoigne de l'ampleur d'un phénomène encore trop tabou. 

"Jouer aide à grandir, à découvrir le monde, à créer, à vivre ensemble...".
Pour offrir de vrais espaces ludiques aux enfants, leur permettre de se réapproprier leur quartier, la commune de Molenbeek a choisi de fermer une de ses rues aux voitures chaque après-midi durant les vacances.
Tout à coup, cet espace prend des allures de terrain de jeux géant et permet non seulement aux enfants de jouer, se défouler, imaginer, créer mais également aux parents de se rencontrer, d'échanger, papoter.
Une super initiative pour donner vie à tout un quartier et inviter les familles à sortir de leur isolement, à couper court aux écrans pour passer de chouettes moments ensemble. 
 

Dans une tribune publiée sur le site de l'OBS, la psychiatre Manuelle von Strachwitz, offre une lecture intéressante sur les effets de la crise que nous traversons actuellement et dont voici quelques extraits :