Dans quoi s'engage le psychologue clinicien lorsqu'il parle ou écrit à propos d'un patient ? Réflexion à partir de la clinique en milieu hospitalier", Carine Culot psychologue, dans le cadre de la conférence « Notes personnelles... Dossier informatisé... Droits du patient... Les limites du secret partagé » organisé par L'APSIH (Association des Psychologues de la Santé et des Institutions Hospitalières en juin 2009 à Marchienne-au-Pont.
Tout qui rencontre un psychologue et se confie, parle de lui, est en droit d’attendre que sa parole soit garantie par le respect élémentaire de la confidentialité.
Or, le travail en équipe pluridisciplinaire ou en réseaux, la notion de « secret partagé », l’injonction de communication optimale et de transparence mettent à mal le dispositif classique du colloque singulier.
Parler d’un patient, écrire, transcrire ses propos, donner un avis ou une hypothèse diagnostique ne sont pas sans effet sur la relation clinique elle-même. C’est aussi le fondement de notre pratique qui est questionné quand celle-ci risque de se voir réduite à une technique.