25 des 26 services d'aide et de protection de la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont en grève depuis le 22 juin, ils réclament l'ouverture de places d'accueil supplémentaires pour les jeunes en difficulté. Dans un communiqué de presse, les équipes SOS Enfants témoignent de leur soutien au secteur et dénoncent des situations de maltraitances institutionnelles vécues par les enfants pris en charge par le système. Des investissements massifs sont nécessaires pour pouvoir accompagner au mieux les familles et permettre aux enfants de retrouver une sécurité affective, psychique (que cela soit dans ou hors du milieu familial) et qu'ils ne se fassent pas maltraiter par le système qui les protège. Dans ce communiqué, les équipes SOS Enfants illustrent par de nombreux exemples la saturation du système et les conséquences sur les mesures prises, qui ne vont plus toujours dans le sens de l'intérêt supérieur des enfants.
Dans la situation actuelle, des enfants, ados qui vivent des situations de danger dans leur famille attendent parfois des mois voire des années pour qu'une place dans un centre adapté ou une famille d'accueil leur soit proposée. Ils se retrouvent alors à rester avec des parents qui ne répondent pas ou plus à leurs besoins ou ils sont placés dans des structures non prévues pour des placements à long terme (hôpitaux par ex).
Les SAJ et SPJ dénoncent également un manque de personnel pour pouvoir prendre en charge de manière adaptée les situations qui leur parviennent via le réseau de première ligne (Ecole, crèches, PMS, hôpitaux...), via des tiers ou par les jeunes ou leur famille eux-mêmes.
