Si « Grandir, c’est se séparer », pensons que grandir fait peur à l’enfant car il lui faut sans cesse s’adapter à des situations nouvelles : situations sensorielles, émotionnelles, relationnelles, puis sociales et collectives.
Dès que l’enfant n’est plus dans un corps à corps avec son parent et a acquis la capacité de s’asseoir, trois jeux viennent soutenir sa construction psychique : le jeter-ramasser, le caché-coucou et le cache-cache
Jeter - ramasser :
En répétant encore et encore l’action de jeter son jouet/objet par terre et de le faire ramasser par son parent, l’enfant expérimente la maîtrise de la séparation dans un climat jubilatoire et rassurant.
Caché - coucou ;
Dès 16 mois, l’enfant joue à mettre les mains ouvertes devant ses yeux et à gommer ainsi des petits bouts de son parent éprouvant peu à peu que perdre du vue, ce n’est pas perdre, intériorisant dès lors l’image de son parent qu’il garde en lui
Cache-cache
Jeu universel de symbolisation, le cache -cache met en scène la capacité à supporter la séparation, la capacité à se représenter l’absence.