Un entretien avec Reine Vander Linden (05:32), psychologue clinicienne.
La sécurité de base essentielle au développement de l’enfant est en question dans les diverses formes de maltraitance.
Par la réponse à ses besoins, par la répétition des rythmes qu’il vit, le bébé acquiert peu à peu un sentiment de sécurité intérieur qui lui permet de grandir. En l’absence de prévisibilité et de stabilité en situation d’indisponibilité, de fragilité ou de pathologie parentale, l’enfant ne trouve pas les conditions pour s’installer dans une sécurité de base. Toute son énergie mise au service de la gestion de la non-prévisibilité lui ferme les portes à l’apprentissage et à la curiosité nécessaire à la découverte du monde.
Cette carence d’expériences sécures a des répercutions sur le devenir du parent qui ne pourra faire appel à des souvenirs de sécurité comme support pour son propre enfant.